jeudi 22 octobre 2015

LE RECENSEMENT DE 1762 ET LA TRAVERSÉE DU FLEUVE


Notre ancêtre François Coulombe apparaît dans ce recensement (troisième à partir de la fin..).

Voici les données concernant son ménage: François et sa femme Marie-Josephte Lavoye (Lavoie), un enfant mâle au-dessus de 15 ans (François fils, notre ancêtre) et trois au-dessous; deux enfants femelles (sic), aucun domestique, un arpent de terre, 2 vaches, 2 taurailles (sic), 2 moutons, 2 chevaux et 4 cochons.
On comprend aisément qu'avec 6 enfants dont le plus vieux a à peine 15 ans et d'aussi maigres biens, il ne pouvait vivre que très modestement.

Ses fils François et son frère Thomas ont donc pris la décision, quelques années plus tard, de traverser le fleuve pour s'établir dans Charlevoix. Le premier dans le village des Éboulements et le second à la Baie-Saint-Paul. Ils ont fort probablement été recrutés par Jean-François Tremblay, seigneur des Éboulements de l'époque qui a beaucoup développé sa seigneurie. François a sans doute participé à la construction du moulin (1790) ou en a été témoin. Ce moulin est d'ailleurs toujours fonctionnel, ce qui témoigne de la solidité de sa construction!
C'est donc à partir de Charlevoix, dans la paroisse des Éboulements, que se continuera notre lignée.









jeudi 3 septembre 2015

LA CONQUÊTE ANGLAISE, UNE TRAGÉDIE POUR FRANÇOIS COULOMBE ET SA FAMILLE


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L'apparition de la flotte anglaise sur le fleuve Saint-Laurent, en mai 1759, a déclenché une grande alarme dans les paroisses de la Côte du Sud. Des ordres ont été envoyés dans toutes les paroisses de contraindre les cultivateurs et chefs de famille de préparer dans les bois des lieux de refuge et de les approvisionner. Il fallait également s'y rendre avec leurs enfants et tous leurs effets de ménage dès qu'on aurait la nouvelle de l'approche de l'ennemi. François et sa famille ont donc dû se plier à ces ordres dès que les troupes anglaises, après quelques revers dans leurs efforts à prendre la ville, ont entrepris de ravager les campagnes environnant Québec. Wolfe ayant donné l'ordre, le 23 juillet 1759,  à ses troupes de brûler et de dévaster la campagne ce qui voulait dire que les rangers dirigés par Joseph Goreham, dans le secteur de Berthier, ont incendié tous les bâtiments, maisons et récoltes, coupé les arbres fruitiers, saisi tout le bétail et fait prisonniers tous les habitants rencontrés sur leur chemin. Le but clair de cette manoeuvre était de ne laisser que famine et désolation derrière eux, quitte à déporter également les habitants vers l'Europe advenant une défaite. Cette opération se serait déroulée en août et aurait possiblement rencontré de la résistance dans la région de Berthier. 

À l'été 1759, notre ancêtre François vient d'avoir 47 ans et avait au moins trois fils avec Marie-Joseph Lavoie qu'il avait épousée en 1746: François (notre ancêtre) né en 1747, Joseph né en 1753 et Charles né en 1756. La petite famille a donc dû se réfugier dans les bois de Bellechasse dans des conditions précaires, accablée par la faim, les insectes et incertaine du sort de leur ferme.

Quant à François lui-même, il a certainement été mobilisé comme milicien car tous les hommes valides entre 16 et 60 ans étaient incorporés. Les miliciens étaient des hommes recrutés en campagne et en ville, qui n'avaient pas de formation de soldat. En temps de conflit, ils étaient obligés de prendre les armes. Sans uniforme militaire, ils recevaient à chaque campagne une partie de l'équipement. Les troupes s'armaient elles-mêmes et il était attendu d'elles qu'elles soient en possession d'une bonne provision de plomb, de poudre et de mèches. L'intendant fournissait un fusil à ceux qui n'en possédaient pas.

                                                                      miliciens canadiens 


Les miliciens furent regroupés à Québec à l'été 1759 pour la défense de la ville, mais peu habitués au régime de caserne, insatisfaits de la nourriture et inquiets pour leur famille, plusieurs désertèrent pour retourner s'occuper de leurs terres et protéger leur famille. Certains ont continué là la lutte contre l'envahisseur, faisant souvent le coup de feu contre les soldats incendiaires ce qui irrita beaucoup les troupes anglaises déployées sur la Côte-du-Sud. Comme aucun document militaire officiel ne permet d'identifier les effectifs de la milice, on ignore ce que notre ancêtre François vécut lors de ce funeste été 1759. On sait toutefois qu'il est revenu sur sa terre car il apparaît sur le recensement de la paroisse de Berthier effectué en 1762. Son fils François devait toutefois quitter la terre pour s'établir de l'autre côté du fleuve quelques années plus tard.


samedi 4 juillet 2015

BERTHIER-SUR-MER ET SAINT-PIERRE DE LA RIVIÈRE DU SUD

Jean Coulombe deuxième fils de Louis Coulombe, notre premier ancêtre né au pays, traversa le fleuve pour se marier le 27 avril 1706 dans la paroisse Saint-Thomas de Montmagny, alors connue sous le nom de Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille. Il épousait Jeanne Balan, fille de Pierre Balan dit La combe et de Renée Birette.
Après son mariage, Jean Coulombe alla s'établir sur une terre de la paroisse de Berthier-en-bas faisant partie de la Seigneurie de Bellechasse. Il s'établit dans le secteur connu comme Saint-Pierre de la Rivière du Sud.
Ils eut un total de onze enfants, trois fils d'un premier lit, avec Jeanne, dont notre ancêtre François né en 1712.







Données historiques sur la paroisse

L'histoire de Berthier-sur-Mer commence avec la concession au célèbre intermédiaire et interprète Nicolas Marsolet de Saint-Aignan, le 28 mars 1637, d'une bande de terre d'un quart de lieue de largeur sur une lieue et demie de profondeur avec façade sur l'Anse de Bellechasse. Cette partie de la paroisse demeure encore connue de nos jours, sous l'appellation de «Micami» transmise par la tradition orale qui mentionne aussi un «sentier des indiens» reliant le fleuve Saint-Laurent à la Rivière-du-Sud. Ses occupations de commerce et de traite, maître de barque et trafiquant semblent ne lui avoir laissé guère de temps pour remplir son obligation première de «Seigneur» soit le recrutement et l'établissement de défricheurs et colons. Le 15 novembre 1672, il acceptait de rétrocéder sa seigneurie de «Belle chasse› concédée et agrandie à deux lieues de front sur pareille profondeur par l'intendant Jean Talon au Sieur Alexandre de Berthier, capitaine du Régiment de Carignan. Le seigneur poursuivit sa carrière militaire et s'impliqua aussi dans la traite des fourrures. Avant de repartir en expédition contre les Iroquois sous le commandement de Frontenac, il engagea Pierre Bazin comme fermier pour s'occuper de sa seigneurie. Lors du recensement de 1681, Pierre Bazin, son épouse et ses cinq enfants se retrouvèrent au début de la liste des habitants de la Seigneurie de «Belle Chasse» dont le nombre était de 18 personnes. Après la mort d'Alexandre, l'aîné des fils du capitaine de Berthier, la jeune veuve âgée de 16 ans hérita de la Seigneurie de Belle Chasse-Berthier. En 1706, elle fit une donation pour y placer l'église, le cimetière et le presbytère.
De 1672 à 1845, les seigneurs se succédèrent et en 1845 une proclamation du gouverneur Metcalfe nommait d'autorité les membres du premier conseil municipal à siéger à Berthier.
La municipalité étant située sur le bord du fleuve et ayant des abris naturels les principales occupations des habitants étaient l'agriculture et la navigation dont plusieurs capitaines demeuraient à Berthier. Les marins de notre paroisse travaillaient sur de petits bateaux au service du Gouvernement fédéral, sur des dragueurs et de petits cargos. Ils ont toujours eu la réputation d'être courageux, travailleurs adroits de leurs mains et toujours disposés à aider leurs compagnons, mais difficiles à commander et attachés à leurs idées d'une façon tenace, d'où le surnom «Casques de fer».
En 1970, l'appellation de Berthier-en-bas fut changée en Berthier-sur-Mer.

Origine et signification de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud
La rivière du Sud, qui a donné son nom, en partie, à cette municipalité de la Côte-du-Sud, dans la région de Montmagny, contribue à la fertilité des terres de la partie nord du territoire. Les rivières Morigeau, des Poitras et le ruisseau de la Blague constituent les principaux éléments du réseau hydrographique de cette entité située entre Montmagny et Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud. Au cours de 1696, un certain Lecolombier s'installe sur le territoire, mais n'y demeure que très peu de temps. C'est surtout au début du XVIIIe siècle que la colonisation de l'endroit s'effectuera avec la construction d'une chapelle en 1713 au nord de la rivière du Sud, grâce au don d'un terrain par Pierre Blanchet effectué en 1709 et dont la générosité sera prolongée par sa veuve, Marianne Fournier (1713) et son fils Jean en 1716 qui remettront de substantielles donations. Les prêtres de Saint-Thomas desserviront l'endroit couramment désigné de manière abrégée comme Saint-Pierre-du-Sud à la fin du Régime français. Un curé s'installe en ces lieux à partir de 1751, année de la pose de la première pierre de l'église. La reconnaissance des pionniers ne pouvait mieux s'exprimer qu'en plaçant la paroisse, dont les limites ont été fixées en 1722 et qui a été canoniquement érigée en 1848, sous la protection de saint Pierre en l'honneur de Pierre Blanchet. La situation géographique de celle-ci, implantée dans la seigneurie de la Rivière-du-Sud, concédée à Charles Huault de Montmagny en 1646, justifie le choix du spécificatif Rivière-du-Sud

Source: site de Berthier-sur-Mer

mercredi 1 juillet 2015

LOUIS COULOMBE PREMIER COULOMBE ÉTABLI EN AMÉRIQUE DU NORD

Notre ancêtre Louis, arrive en Nouvelle-France en 1665 et après un contrat sur la Côte de Beaupré, s'établit à Saint-Laurent sur Île d'Orléans vers 1670... Voici un lien pour en savoir plus sur l'histoire de l'île.

http://tourisme.iledorleans.com/lile-dorleans/histoire-de-lile-dorleans/


Saint-Laurent est reconnu comme un des plus beaux villages du Québec.

http://www.beauxvillages.qc.ca/villages_fr_saint_laurent_io/saint_laurent_io_fr.htm











Notre ancêtre Louis était le no 38 dans la paroisse de Saint-Laurent (source BNQ https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3143134)





Le 15 janvier 1634, la Compagnie de la Nouvelle-France concède à Robert Giffard une seigneurie à Beauport. Premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France, il recrute des colons dans les environs de Tourouvre. L'année suivant, à la mort de Samuel de Champlain, la colonie compte 132 colons dont 35 viennent du Perche (comme notre ancêtre Louis), attirés par Giffard. La première colonisation organisée de la Nouvelle-France est commencée. Giffard est le premier à avoir implanté le système de rang, mode d'organisation de l'espace rural qui s'est par la suite étendu à toute la colonie et qui s'est perpétué jusqu'à nos jours. (source Musée de la Neufve France)

À son arrivée en 1665, notre ancêtre Louis avait un contrat avec un colon établi sur la  Côte de Beaupré comme c'était la procédure alors. Il est domestique engagé chez Charles Roger à Québec au recensement de 1666. Le Sieur de la Tesserie lui concède une terre de deux arpents de front à l'Île d'Orléans. Il la vend le 2 juillet 1667, à Gabriel Gosselin qui s'engage à payer l'arrérage des rentes et lui verser en plus pour cet achat, la somme de 10 livres. Le 9 octobre suivant, en compagnie d'André Métayer, il s'engage à couper pendant l'hiver 40 cordes de bois sur les terres du Sieur de la Tesserie à 25 sols la corde et à défricher 2 arpents de terre dont ils pourront se servir gratuitement ensuite pendant 2 ans. Il se fixe d'abord à Sainte-Famille puis ensuite à Saint-Laurent de l'Île d'Orléans. Le 27 février 1680, il est condamné à payer 12 livres à Monseigneur de Laval. Au recensement de 1681 il possède deux bêtes à cornes et 6 arpents de terre en valeur. Suite au décès de sa femme en 1696 et trop âgé et incapable de faire valoir sa terre, il en fait don à son fils Louis le 12 octobre 1709. Ce dernier s'engage en retour le loger, à le nourrir, à le vêtir et à l'entretenir dans sa maison jusqu'à son décès survenu à Saint-Laurent de l'Ile d'Orléans le 30 novembre 1720.

Signature de Louis Coulombe:

dimanche 26 avril 2015

LE NEUBOURG EN NORMANDIE, NOTRE VILLE D'ORIGINE

Louis Coulombe, notre ancêtre est le fils de Jacques Colombe (1611-1670) et de Rolline Drieu (1615-1670); Louis aurait vu le jour en 1632 si l'on se se base sur l'âge déclaré à son décès. Il avait été baptisé au Neubourg en Haute Normandie, département de l'Eure.




















Voici une vue de l'intérieur de l'église Saint-Paul où il aurait été baptisé.

























Plus d'information sur cette église